Facebook Event

– The assembly will be both in English and French ❗️


👉🏿 Nous sommes les femmes et les personnes LGBTQIA* migrantes, réfugiées, sans papiers, demandeuses d’asile qui, avant et pendant le confinement, ont continué à travailler au cours de la pandémie pour que les besoins fondamentaux puissent être satisfaits. Nous avons toujours été en première ligne et pourtant, nos vies ne comptent pas. C’est pourquoi, en tant que Coordination transnationale des migrant.e.s, nous répondons à l’appel à une grève essentielle le 8 mars et nous organisons une assemblée publique, le 28 février à 17h, pour connecter nos luttes et leur donner plus de force.
Sous le couvert de la pandémie, le lien entre patriarcat et racisme a renforcé son emprise : nos salaires sont restés bas, notre temps a été consacré au travail à l’intérieur et à l’extérieur du foyer, notre santé est toujours mise en danger. Nous n’avons pas accepté de baisser la tête pendant la pandémie et nous ne le ferons pas maintenant pendant la reconstruction !Nos vies sont liées à nos permis de séjour dans toute l’Europe. Il en va de notre capacité à nous déplacer, à avoir accès à un contrat de travail, à un logement, à des services de santé. Nous voulons être libres et nous refusons le chantage du permis de séjour. Nous refusons qu’à cause de notre origine et de nos conditions administratives, les employeurs puissent nous harceler et nous exploiter. Nous refusons de subir des violences à la maison, aux frontières ou dans les centres de rétention. Le nouveau Pacte sur la migration et l’asile, proposé par la Commission européenne, ne fait que améliorer la collaboration entre les États membres pour nous sélectionner et nous expulser. Nous refusons que nos vies et notre mobilité soient subordonnées aux exigences économiques européennes et régulées par un racisme institutionnel.Pour toutes ces raisons, le 8 mars nous faisons grève et disons à toutes les femmes : tant que l’imbrication de la violence patriarcale et raciste ne sera pas vaincue, la liberté pour laquelle nous luttons ne pourra pas être réellement collective. C’est la première fois que nous, femmes et hommes migrant.e.s, nous nous organisons à niveau transnationale pour la grève féministe du 8 mars. Pour cela nous invitons toutes et tous à joindre notre assemblée publique le 28 février à 17h, où on discutera notre horizon politique pour notre grève contre la violence patriarcale, le racisme et l’exploitation. Notre lutte est essentielle, notre grève est essentielle !

📎 Ici vous trouverez le lien de notre appel:
https://www.coordinamentomigranti.org/…/le-8-mars…/
📎 Ici le lien pour vous connecter à l’assemblée: https://us02web.zoom.us/j/89024941829

***

👉🏿 We are the women and LGBTQIA* migrant, refugee, undocumented, asylum seekers who, before and during the lockdown, continued to work so that basic needs could be met. We have always been on the front lines and yet our lives don’t matter. This is why, as the Transnational Coordination of Migrants, we are responding to the call for an essential strike on March 8 and we are organizing a public meeting on February 28 at 5:00 pm to connect our struggles and give them more strength. Under the cover of the pandemic, the link between expatriation and racism has strengthened its grip: our wages have remained low, our time has been spent working inside and outside the home, our health is still at risk. We didn’t accept to lay our heads down during the pandemic and we won’t do it now during the reconstruction!Our lives are linked to our residence permits all over Europe. Our ability to move around, to have access to a work contract, to housing, to health services is at stake. We want to be free and we refuse the blackmail of the residence permit. We refuse to be harrassed and exploited because of our origin and our administrative conditions. The new Pact on Migration and Asylum, proposed by the European Commission, only improves the collaboration between member states in selecting and deporting us. We refuse that our lives and mobility are subordinated to European economic requirements and regulated by institutional racism.For all these reasons, on March 8 we go on strike and say to all women: until the intertwining of patriarchal and racist violence is defeated, the freedom we are fighting for cannot be truly collective. This is the first time that we, migrant women and men, are organizing transnationally for the feminist strike of March 8. For this reason we invite all of us to join our public assembly on February 28th at 5pm, where we will discuss our political horizon for our strike against patriarchal violence, racism and exploitation. Our struggle is essential, our strike is essential!

📎 Here the link to our call: https://us02web.zoom.us/j/89024941829